La voie lactée

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Pour A. in memorum

Lorsque l’esprit est toujours tourné vers le manque (amour, argent, temps etc)…
Lorsqu’il puise perpétuellement dans sa mémoire le souvenir d’évènements pénibles…
Lorsqu’il s’interdit au nom de ce passé toute renaissance dans la peau de ce qu’il désire…
Lorsqu’il croit son cœur brisé à jamais, sa vie définitivement plombée par la faute d’autrui…
Lorsqu’enfin, incapable de trouver son chemin, il se découvre acculé contre le mur qu’il a lui-même contribué à construire par son entêtement à ne relever en lui ou chez autrui que les aspects négatifs…
Alors, ouvrant ses veines, il laisse échapper le miraculeux fluide de la Vie.

Pourquoi refuser qu’il suffit de tourner systématiquement son esprit vers ce qui est harmonieux pour que l’harmonie règne?

qui suis-je?

Qui suis-je, donc? Excellente question à laquelle la poignée de décennies d'existence terrestre que la Source Originelle m'a octroyée, ne m'a pas permis de répondre. Disons que j'ai surtout appris à savoir qui je ne suis pas.
Ainsi je puis affirmer que je ne suis pas modéliste de tailleurs et manteaux pour dame (mon 1er métier), ni éclairagiste de revue nue (Alcazar de Paris), comédien, (théâtre du praticable), ni installateur d’écrans 3D géant (dont le Rex, Paris), écrivain (3 livres non édités à ce jour), tarologue (5 ans d'études auprès d'A. Jodorowski), thérapeute new âge (rebirtheur, guérisseur etc...). Je ne suis pas entrepreneur commercial, (fabricant de foulards), artisan d’art en centres commerciaux (vente de bricoles artisanales), peintre (mon violon d'Ingres), créatif de spots audio publicitaires, de dessins animés 3D, dircom d’une boite de sites web, tenancier de web-café, ou de studio d’enregistrement audio professionnel(j'en ai crée 2), producteur artistique, ou encore conducteur de voitures de grande remise pour VIP, ou « road », manutentionnaire d'équipements audio des grands groupes musicaux de passage à Paris (KCP, La Villette), ou auto-constructeur dans le bâtiment (construction de A à Z de 2 habitations). Et j'en passe…

Bref, comme vous le constatez, j'ai passé mon temps à « faire » plein de choses afin de ne pas « faire » la seule activité qui m'ait jamais fait vibrer durablement : écrire des chansons et les chanter. Mais « Rien, rien, je ne regrette rien » comme dit la chanson, puisque tous ces errements ont contribué à fabriquer l'« être » que je suis devenu. Or l'être que je suis devenu a découvert ce paradoxe : on ne « fait» pas pour « être », mais c'est bien parce que l'on « est » que l'on peut « faire »! Un homme averti en valant deux, je m'abandonne désormais aux vents venus de l'intérieur, et leur abandonne mes cordes vocales!

Si mes chansons vous intéresse, merci de me laisser un petit mot dans les commentaires.

Pat Clerc

Malade de désir

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Paroles, Musique, Chant, instruments, arrangements, réalisation : Patrice.Clerc


Le corps, comme le coeur a des éxigences que la seule raison ne domine pas, si l'on en juge par les 2000 années d'Histoire qui nous ont précédés.
On recherche l'autre, éperdument, notre sauveur, celui ou celle, qui agrémentera de sel ou de sucre notre pain quotidien en répondant à nos besoins biologiques.
Faut-il combattre ou s'abandonner aux pulsions sexuelles ? Faut-il combattre ou s'abandonner aux pulsions émotionnelles ? That is a vital question!


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Mon corps est un désert qui attend sa pluie
Comme un bébé je pleure qu’on me donne le sein
Qu’on caresse les miens.

Il y a des soirs, comme ce soir
J’ai tant besoin d’amour
Que le sang dans mes veines pourrait bien rejaillir
En furieux volcans

Où es-tu, où es-tu ?
Quand le soir dégringole ça y est mon corps s’affole !
Où es-tu, où es-tu ?
Quand mon sang s’met à bouillir, où es-tu ?
Quand je suis malade, malade de désir, où es-tu ?

Mon cœur est une mer d’orages, de mystères.
Comme un marin je prie que mon bateau tienne,
Que je me retienne.

Il y a des soirs comme ce soir,
Il y a tant d’Amour en moi, que je pourrais sans effort
Cracher des météores des cratères de chaque pore de ma peau.

Où es-tu, où es-tu ?
Quand le soir dégringole ça y est mon corps s’affole !
Où es-tu, où es-tu ?
Quand mon sang s’met à bouillir,
Quand je suis malade, malade de désir, où es-tu ?

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Est ce un SOS ?

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Paroles, Musique, Chant, instruments, Arrangements, Réalisation : Patrice Clerc

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Esso es le fait du hasard
qui fait si bien les choses
ou bien serait ce un sos
pour que Dios me sauve ?

Pour qu'à travers mes larmes j'ose
arroser de lumière
tes tendres lys, tes lèvres roses
ta douce fleur de lotus

J' suis sur le dos, esperando
por favor besame mucho

SOS – est-ce un SOS? - Esso es, es un SOS


Esso es una sensation
subite d'intimité
Cuando nous surfons sur les vagues
de nos humidités.

Car pour que naisse - n'est-ce pas.....l'amour
se necessità màs
Qu'un max de chance ou bien l'aveugle et sourd
concours des circonstances.

J' suis sur le dos, esperando
por favor besame mucho

SOS – est-ce un SOS? - Esso es, es un SOS

Combien de matelots

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Paroles, Musique, Chant, Guitare, Basse, Synthés : Patrice Clerc
Accordéon : Juliette Bertoux
Arrangements, réalisation : Patrice Clerc

La Vie est une grande aventure. Nous embarquons, la peur au ventre, mais rien n'arrête le véritable aventurier.
La quête donne sens à la vie. Quelle vie vaut le plus d'être vécue, celle où l'on ose affronter ses peurs ou celle où l'on fait l'autruche, refusant d'en goûter les mystères, trichant envers nos sentiments profonds et envers autrui ?

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Combien de matelots, combien de capitaines
Partis joyeux, comme dit Victor Hugo, pour des courses lointaines
Ont disparu, dans une mer sans fond, par une nuit sans lune
Souffle l'orage, l'ouragan de leur vie à pris toute les pages
A tout dispersé sur les flots

Heureux qui comme Ulysse revient d'un long voyage
Vivre auprès des siens, plein d'usage et raison le reste de son âge
Heureux ceux qui, sans peur et sans reproche, dans l'inconnu se glissent
En quête de Graal, d'El Dorado, pourvu que s'emplissent leur calice
Ils seront tous pourvus, pourvu que s'emplissent leur calice
Ils seront tous pourvus

La Vie n'a d'autre sens que celui qu'on lui donne
Beauté, merveille, pour moi ce sont ces vers que je fredonne
Ma vie n'a que le sens que je lui donne.

Tu me dis que je suis tout petit, pas même un grain de sable
Entre les mains du Tout-Puissant dont les voies sont impénétrables
Moi je te dis que je suis l'Océan, ses vagues et ses orages
Dans l'ombre je tombe, en rêve je me relève, porté par les nuages
Puis je retombe en gouttes d'eau, de pluie
En gouttes d'eau, de pluie

Combien d'histoires d'Amour, de crises de rires, de pleurs,
Faut-il à l'homme pour assouvir ses faims, pour rassasier son coeur
Songent en cinglant, sur l'océan, le cap'taine et son équipage
Souffle le vent, l'ouragan de leur vie, fait s'envoler les pages
Sur les flots mystérieux, où brillent les diamants bleus...
Sur les flots mystérieux, où brillent les diamants bleus...

La Vie n'a d'autre sens que celui qu'on lui donne
Beauté, merveille, pour moi ce sont ces vers que je fredonne
Ma vie n'a que le sens que je lui donne.

Laisse pas tomber bébé

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Paroles, Musique, Chant, Guitare, synthés : Patrice Clerc
Piano électrique Fender Rhodes : Olivier Masselot
Arrangements, réalisation : Patrice Clerc

S'il est une chose qui pourrait justifier notre venue sur cette terre, c'est bien le jeu sacré de la Relation Humaine. Cette Divine Comédie que nous jouons sur tous les tons depuis l'aube de l'humanité représente notre plus grande chance d'évolution sur l'échelle escarpée de la Conscience.


Laisse pas tomber bébé
Tu sais qu’je t’aime comme un cinglé
Pourquoi faut-il que tu m’affliges,
Que tu m’infliges ce sourd et délicieux vertige ?!

Un tourment lent, toujours et puis
Curieusement tu me supplies
« Par négligence j’ai dit “peut-être“
Ne cherche pas à me connaître
Sinon je saute par la fenêtre »
Peut-être, toujours elle dit peut-être

Au fond tes drames tu les adores
Tu te les rejoueras encore et encore
Tant que tu ignoreras l’aveu
Du tourment secret de tes yeux

Me laisse pas tomber bébé
Je mets l’embargo et même s’il le faut
J’attacherai tes genoux, j’me pendrai à ton cou
Je f’rai n’importe quoi, je me clouerai à toi
Comme le Christ sur sa croix
Car moi, moi, je crois en toi

J’ai peur de te perdre mon chaton
Car je l’aime plus que de raison
Plus que cette vie dont tu négliges
Pourquoi faut-il que tu m’infliges
Ce sourd et délicieux vertige
Si court, si délicieux vertige.

La Voie Lactée

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(Pour A. in memorum)

Chant : Serge Falvisaner - Georgia Clerc - Patrice Clerc
Guitares : Serge Falvisaner - Patrice Clerc
Basse : Jean Marc Dumur
Paroles, Musique, Synthés, Arrangements, Réalisation : Patrice Clerc


Pour la faim qui tourmente tes esprits tes entrailles
Pour les vins que l’on vante quand ta gorge s’écaille

Pour la pluie qui t’accuse de n’avoir pas de toit
Pour la brise qui t’use, et le cul te fait froid

C’est la voie lactée, la voilà, elle te tend les bras

Pour la vie qui se plaît à sucer chaque jour
à polir ses palais, à soigner ses atours

Pour l’enfant qui en toi n’a pas reçu d’amour
Pour l’adulte qui parle pas, qui est devenu sourd

C’est la voie lactée, la voilà, elle te tend les bras

Pour les nuits où tu miaules, perdu dans ton brouillard
Dans la grande mégapole où tu erres sans rien voir

Pour la coke et le kif qui font jamais de cadeau,
T’as chopé un canif, tu t'es tranché la peau

Pour la mort qui éteint ton ciel de jour muraille
Pour la peine qui m'étreint depuis tes funérailles

C’est la voie lactée, la voilà, elle te tend les bras